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Le bâtiment est un secteur essentiel de l'économie française qui reste créateur d'emplois malgré la crise.
Le bâtiment représente un secteur de poids dans l’économie française. En 2014, le montant de la production du secteur s’est élevé à 124 milliards d’euros (soit près de 5 % du PIB), selon la
FFB. Les chantiers réalisés à l’export sont également très importants, avec 7,8 milliards d’euros de travaux réalisés sur des marchés extérieurs en 2013.
Les activités du bâtiment concernent la construction de logements (individuels et collectifs), mais pas seulement. Une partie non négligeable du chiffre d’affaires du secteur (16 % en 2014),
provient également de la construction d’édifices non destinés au logement, tels que bâtiments industriels ou agricoles, bureaux, commerces ou locaux de services publics. Par ailleurs, la
construction n’est pas la seule activité du bâtiment. Une part très importante du chiffre d’affaires du secteur est en effet réalisée dans des travaux d’entretien et de rénovation du bâti
existant.
En 2014, le bâtiment réalisait :
- 56,5 % de son chiffre d'affaires total dans les travaux d'amélioration et d'entretien d'édifices existants (rénovation maison, appartement, fenêtres, extension, rénovation intérieure, chauffage, menuiseries, toiture, charpente,
couverture, climatisation, électricité, salle de bains, cuisine, peinture, isolation, plomberie, façade, sols intérieurs, aménagement intérieur, sols extérieurs, véranda, plafond , cloison,
plâtre, maçonnerie, escalier, cheminée ...)
- 43,5 % dans le domaine de la construction neuve (construction de logements en tête : construction maison, construction immeuble ...).
Même si le secteur du bâtiment français compte de grands groupes multinationaux, la vaste majorité des entreprises sont des TPE ou des entreprises individuelles. En 2013, selon la
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), 98 % des entreprises du bâtiment comptaient moins de 20 salariés. Les entreprises individuelles en constituent
plus de la moitié, en raison notamment de la forte croissance du nombre d’entreprises créées sous le statut d’auto-entrepreneur.
Repère :
- 25 % des professionnels du bâtiment sont artisans travaux de rénovation.
- 31 % des salariés exercent dans le gros œuvre.
- 98 % des entreprises du bâtiment ont moins de 20 salariés.
Le secteur du BTP réunit une trentaine de métiers principaux, répartis en 3 grandes familles de fonctions : les fonctions commerciales, les fonctions d'études, les fonctions de réalisation
sur le chantier.
Les métiers du chantier (coffreur-boiseur, plombier, électricien, chef de chantier, etc.) sont souvent accessibles dès le CAP. Par la suite, l'ascenseur social fonctionne très bien : tout au
long de sa carrière, le professionnel peut gravir les échelons de la hiérarchie et obtenir davantage de responsabilités. Un nombre significatif d'ouvriers du bâtiment finit même par créer sa
propre entreprise artisanale.
Les spécialités des métiers de chantier sont désignées comme des corps de métiers ou corps d’état. Les entreprises du bâtiment peuvent ainsi être spécialisées dans un seul corps de
métiers, ou dans plusieurs. On parle alors d’entreprises tous corps d’état.
Les fonctions d'études (technicien de bureau, métreur, ingénieur du génie civil, etc.) et les fonctions commerciales (ingénieur d'études de prix, chargé d'affaires, etc.) font appel à des
professionnels plus qualifiés, titulaires au minimum d'un diplôme bac + 2, plus souvent d'un bac + 5.
Les fonctions commerciales (chargé d'affaires, responsable commercial, technico-commercial) sont indispensables à la bonne santé des entreprises car leur mission est de décrocher de nouveaux
marchés ! Avec un niveau bac + 2 (BTS bâtiment ou DUT génie civil) et quelques années d'expérience, vous pouvez débuter comme commercial. Pour des postes à responsabilité ou des chantiers
d'ampleur, ce sont des diplômés bac + 5 qui sont recherchés (école d'ingénieur, école de commerce, etc.).
Le secteur du bâtiment offre la particularité de proposer un large éventail de diplômes et des métiers accessibles à tous les niveaux de formation. Du CAP au diplôme d’ingénieur, les choix
proposés en formation initiale sont nombreux et peuvent aussi bien être suivis en alternance (en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) que sous statut scolaire. Les diplômes
sont en constante évolution et intègrent les nouveaux enjeux du secteur : mécanisation accrue et utilisation de nouvelles technologies, transition énergétique...
Le secteur du bâtiment (résidentiel et non résidentiel) est responsable de 44 % de la consommation d’énergie en France en 2013 et de près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre en 2012.
Face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et des économies d’énergie, le secteur du bâtiment fait l’objet de nombreuses réglementations depuis quelques années. Celles-ci ont
notamment été mises en place dans le cadre des lois Grenelle 1 et 2 (2009 et 2010) complétées, plus récemment, par la loi Transition énergétique pour la croissance verte, promulguée
le 17 août 2015.
A l’échelle des ménages, l’augmentation des prix des énergies fossiles et le désir accru de protection de l’environnement poussent également les particuliers à se tourner vers un habitat plus
économe en énergie, mobilisant les énergies renouvelables (photovoltaïque, géothermie...) ou recourant à des techniques durables de construction (éco-construction).
Une réglementation contraignante :
Dans le domaine des constructions neuves, la réglementation thermique 2012 (RT 2012), impose que tout nouveau bâtiment consomme 50 KWh/m2 par an voire moins. A l’horizon 2020, la loi
Transition énergétique prévoit par ailleurs que tous les bâtiments soient au standard bâtiment basse consommation (BBC). La volonté de développer les bâtiments à énergie positive (BEPOS)
est également affichée.
Dans le domaine de la rénovation des bâtiments, la loi Transition énergétique fixe l’objectif de rénovation énergétique de 500 000 logements en France par an à partir de 2017. Cet enjeu
s’accompagne d’un effort de professionnalisation des entreprises du bâtiment. Ainsi, depuis juillet 2014, l’obtention d’aides publiques pour des travaux de rénovation énergétique du bâti est
conditionnée à la détention par l’entreprise effectuant ces travaux de la mention Reconnu garant de l’environnement (RGE).
Des métiers qui évoluent pour répondre aux enjeux de la transition énergétique :
La réglementation et les attentes nouvelles en matière d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement entrainent de profondes mutations pour les métiers du bâtiment. Ceci se
traduit par la création de nouveaux métiers, comme celui de conseiller en économie d’énergie. Mais plus souvent, c’est à l’évolution de métiers qui existaient déjà que l’on assiste. On parle
alors de verdissement des métiers.
Le métier de couvreur exige ainsi désormais d’intégrer l’enjeu de l’isolation thermique ou encore d’acquérir des compétences complémentaires dans le domaine de l’installation de panneaux
photovoltaïques. Autre exemple, le métier de technico-commercial dans le secteur du bâtiment doit intégrer de nouveaux savoir-faire : connaissance de la réglementation thermique, capacité à
élaborer des devis incluant les économies d’énergie pouvant être réalisées, etc. Plus largement, la totalité des professionnels du bâtiment doivent désormais maîtriser l'utilisation de
nouvelles technologies et de nouveaux matériaux. De plus en plus, ils doivent également savoir mettre en place des processus de vérification de l'efficacité énergétique au cours de leurs
chantiers.
Le secteur du bâtiment est en outre affecté par des mutations organisationnelles. Les professionnels doivent pouvoir aujourd’hui proposer une offre globale : travailler de manière
coordonnée avec les autres corps de métier, afin de préserver l’efficacité énergétique du bâti. En effet, le travail d’isolation thermique d’un bâtiment peut par exemple être compromis par
une installation électrique ou par la pose de fenêtres ne respectant pas les normes.
Les
mentions obligatoires qui
doivent figurer sur votre
devis :
1.
la date, le nom et
l'adresse de
l'entreprise.
2.
les informations
juridiques de la société
(RCS, Siret ...)
3.
le nom du client et le
lieu d'exécution de la
prestation.
4.
le décompte détaillé -
en quantité et en prix -
de chaque prestation et
produits nécessaires à
l'opération prévue.
5.
les frais de
déplacement, le cas
échéant.
6.
l'indication du
caractère gratuit ou
payant du devis
7.
la somme globale à payer
hors taxes et toutes
taxes comprises.
8.
les modalités de
paiement.
9.
la durée de validité de
l'offre
10. la mention, de la
main du client : «
devis reçu avant
l'exécution des travaux
».